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LE REFUGE DE SOLAISE

    Hôtel Mountain

    LE REFUGE DE SOLAISE

    Étoiles

    4

    Localisation

    VAL D’ISERE- fr

    Chambres et appartements

    16

    Piscine chauffée

    1

    Spa

    SPA DU REFUGE

    Restaurants

    GIGI

    LE PETIT REFUGE

    Divers

    PANORAMIC BAR

    Le Club Artravel

    Avantages pour les membres Artravel:

    Meilleur prix garanti

    Petit déjeuner offert

    La piste de Bellevarde, le glacier de la Grande Motte, la montée du col de l’Iseran… Autant de références qui ont contribué à faire de Val d’Isère sa réputation de grande station. Un lieu qui manie habilement luxe et esprit de famille un rendez-vous incontournables des esthètes du monde entier : le Refuge de Solaise. Visite

    Avec ses hivers de climat continental montagnard, la région peut paraître un peu hostile aux non-initiés. D’ailleurs, bien peu de personnes venaient s’y frotter avant que la destination ne devienne une station de sports d’hiver réputée. Euphémisme du ski alpin. C’est dès 1932 que la petite commune affiche fièrement les lettres de sa première école de ski. Un premier échelon pour cette destination devenue depuis, station de ski de renommée internationale.

    Mais avant d’atteindre les constellations, Val d’Isère a dû d’abord se construire. C’est ainsi qu’en 1939, l’ambitieuse station ouvre ses sommets, à 2 251 mètres d’altitude, en créant son premier téléphérique pour accéder au massif particulièrement ensoleillé de Solaise, qui offre, en sus, une vue panoramique sur les massifs de Haute Tarentaise et une vue plongeante sur le village de Val d’Isère. L’avenir de la station s’annonce plutôt serein. Et il le fut, avec des hauts, des bas et quelques rebondissements.

    Comme en 2016, quand la gare supérieure du téléphérique est fermée aux skieurs. Le lieu n’a pourtant pas dit son dernier mot. Structure mythique, élément capital de l’histoire de Val d’Isère, l’abri fait instantanément la convoitise de ceux qui connaissent ses admirables atouts. Deux hommes, Jean Claude Borel et Jean Charles Covarel, s’associent cette année-là, pour s’emparer de cette tour improbable, qu’ils imaginent devenir l’hôtel le plus haut des Alpes françaises. Rien que cela ! En 2021 Paris Society transforme encore un peu plus l’établissement  Le tout dans une décoration qui fait écho à l’atmosphère industrielle des années 1940.

    À 2 251 mètres d’altitude, le Refuge de Solaise affiche aujourd’hui les atouts de cette promesse. Bâtiment construit de pierres locales, flanqué de larges baies vitrées pour capter les horizons de toutes parts, il abrite un hébergement multi-positionné, une salle de restauration, un spa et un espace dédié au séminaire. 

    Côté hôtellerie donc, les propriétaires ont fait le choix d’un nombre restreint de chambres : 16 au total. Auxquelles s’ajoutent quatre appartements et, fait notable, 14 lits nichés au cœur d’un dortoir tout traditionnel qui surplombe l’ancienne gare. Pour le style, la direction annonce de la patine, avec des bois anciens et des tissus d’éditeurs. Et cette petite touche, aujourd’hui nécessaire à toutes les entreprises, que l’on appelle moderne, et qui, généralement, se traduit par le minimalisme d’un mobilier épuré dont les lignes se limitent à une formalité bienséante. 

    Le refuge possède également plusieurs lieux de vie.
    Après Paris et Ramatuelle, Gigi, une table Paris Society, y installe sa résidence de montagne. Ici, c’est la gastronomie italienne qui s’exprime dans toute sa grandeur et sa générosité.
    Il est également possible de déjeuner dans l’ambiance joyeuse et décontractée du restaurant extérieur, Le Petit Refuge, qui propose des pizzas maison à déguster sur place ou à emporter.
    Autre ambiance, autre vue. Disposé sous une splendide charpente apparente, avec Gigi une vue traversante sur les montagnes, le bar du Refuge accueille les skieurs du déjeuner jusqu’au goûter au coin du feu, et enfin le soir pour déguster des cocktails détonants.

    La piscine de 25 mètres de long et le spa s’annoncent comme le remède aux maux de journées passées à dévaler les pentes d’un Espace Killy, devenu tout récemment et plus prosaïquement, domaine Val d’Isère-Tignes. Une désignation en tour de passe-passe qui n’altère en rien l’excellence et la beauté des 300 kilomètres de pistes de ce domaine alpin que l’on peut aujourd’hui déguster du haut de ses 2 251 mètres d’altitude.

    Photos : © Christophe Hassel et © Thibault Micoewska